Les 20 km de Bruxelles 2025 : fierté, sueur et anecdotes Kuristo
- Valentin Verger
- 15 juin
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 17 juin

Une course difficile d’accès… mais incontournable
Pour un club bruxellois comme le Kuristo, et d’ailleurs pour de nombreux runners en Belgique, les 20 km de Bruxelles constituent un must dans la saison. Idéalement placé à la fin du mois de mai, c’est LA course populaire de l’année.
On peut évidemment regretter que la plupart des places soient distribuées aux entreprises, avant d’être proposées aux particuliers. Mais pour les habitués, on parvient toujours à dégotter un dossard.
Les candidats Kuristo sont toujours nombreux à s’y présenter et cette année, on a pu y encourager Sacha, Véronique, Saïd, Valentin, Sarah, Aude, Nathias, Gilles, Aurore, Juliette, Olivier, Emmanuelle, Amandine, Vassilis et Benoît.
Chacun(e) a vécu ses propres 20 km et certain(e)s nous ont donné un petit aperçu de leur « expérience » 2025.
Julie, la prépa parfaite… sans course au bout
Commençons notre petit tour par Julie qui, bien que parfaitement préparée pour affronter l’avenue de Tervuren (elle l’a grimpé des ‘centaines’ de fois 😉sans s’arrêter pour s’y préparer) a finalement dû déclarer forfait, car sa fille a été sélectionnée pour le championnat de Belgique (gymnastique ?) le jour de la course. Pas de regret, je pense, vivre ce moment familial important valait certainement le coup !!
Valentin & Sarah, un duo qui booste
Valentin, parti sans ambition particulière, a trouvé un adjuvant motivant quand Sarah l’a rejoint. Et c’est ensemble qu’ils ont couru jusqu’au 13ᵉ km en se motivant mutuellement et en gardant un tempo conséquent. Après le 13ᵉ km, chacun a pris son rythme pour rallier l’arrivée et Valentin s’est fait plaisir en augmentant progressivement son allure pour terminer en 4’15’’… De quoi faire oublier la fin de course de l’an dernier 😊
Benoît, le retour en grâce
Benoît s’est, quant à lui, grandement rassuré après plusieurs années de performances en mode « dégradation ». Cette année, il a atteint l’objectif qu’il s’était fixé en terminant « frais comme un gardon » (c’est-à-dire sans aucune crampe pendant ni après la course).
Vassilis, alias Barbara

Et parlons un peu maintenant de Barbara. Barbara qui ? allez-vous me dire ? Mais Barbara Wolowicz alias… Vassilis (il voulait apparemment courir incognito, mais le pot aux roses a été découvert). Quand vous parlez avec lui, il vous dira que la course était parfaite, menée sans aucun stress et il ajoute qu’au final, c’était beaucoup de joie et une immense fierté, avec quand même… un peu de douleur.
Nathias & Gilles : la stratégie du binôme

Un autre duo a couru une bonne partie de la course ensemble : Nathias et Gilles. Tous deux visaient un chrono de 1h45 et là aussi, courir à deux a permis une certaine motivation. Toutefois, à hauteur de la Royale Belge, Gilles a commencé à craquer et a dû laisser filer son partner runner vers l’arrivée. Au final, 2’ d’écart entre les deux, ce n’est pas grand-chose. Notons tout de même que Gilles a réussi le même temps qu’il y a 6 ans, lors de sa dernière participation. Quel est le secret, Gilles ? on voudrait bien le connaître…
Le duo du box 1
Apparemment, les duos avaient la cote, car dans le box 1 se trouvaient réunis Aude et Saïd et quelques mètres devant eux leur apparut le fanion des 1h30. En boutade, Saïd lança qu’ils n’avaient qu’à suivre, ce qu’Aude s’empressa de refuser, avec raison. Pourtant, vers le 16ᵉ km, Saïd, jusque-là bien dans son rythme et sa bulle, eut la surprise de voir ce même fanion le dépasser. Son sang ne fit qu’un tour et il se mit à espérer atteindre ce Graal perso de 1h30. Il emboîta donc le pas de ce groupe, en allongeant sa foulée et en tirant un peu plus sur ses bras, mais son bel espoir ne dura… que 2 minutes, le temps de se rendre compte que le meneur, en retard sur son tableau de marche, était en train de rattraper le retard sur un rythme de 4’30. Le vent d’espoir qui animait Saïd se retourna donc contre lui et ses jambes. Son moral allait-il en pâtir pour se mettre en berne… Que nenni, vous ne connaissez pas le philosophe Saïd qui persuada alors Saïd le runner que finalement, 1h30 ou 1h40, peu importait, l’essentiel étant de terminer. L’allure n’était plus aussi fière, mais le moral était toujours debout pour affronter l’avenue de Torturen, ce que Saïd fit avec un esprit détendu et la satisfaction de terminer à nouveau ces 20 km.
Juliette et la chaussure percée
Dernier petit témoignage, celui de Juliette, qui est partie avec des chaussures en bon état et qui a terminé avec une chaussure trouée. Il paraît que le trou était si grand qu’on voyait ses 5 orteils 😉 😉.
Cricri, photographe sadique officiel
Terminons alors par le témoignage « malheureux » de Christian, qui après avoir fait connaissance avec un poteau lors des 15 km de Woluwe (le poteau en question a d’ailleurs été baptisé « poteau Cricri » depuis lors) s’est finalement résolu à jouer au photographe sadique en haut de l’avenue de Tervuren pour immortaliser les grimaces, les rictus et autres visages déconfits au summum de l’effort.
Bravo à toutes et tous et entraînez-vous bien pour vous surpasser une fois de plus l’an prochain.