Portrait de Valentin : De non-sportif à passionné de trail
- Valentin Verger
- 25 mars
- 4 min de lecture

Après avoir découvert les parcours de Momo, Véro Métro sans T, et même de notre président René accompagné de Denise, c’est au tour de Valentin, notre webmaster, de se prêter au jeu de l’interview. Ancien non-sportif devenu passionné de trail, il nous partage son arrivée au Kuristo, ses souvenirs marquants et ses ambitions pour l’année à venir.
Depuis combien de temps fais-tu partie du club ?
Cela fait maintenant 4 ans que je suis membre du Kuristo, ce n'est pas si vieux !
Tu es un pratiquant occasionnel, régulier, acharné ?
Je dirais que je suis un coureur régulier et occasionnellement acharné. Mon emploi du temps pro/perso ne me permet pas de venir à tous les entraînements, mais j’arrive toujours à m’organiser pour chausser les baskets !
Comment es-tu arrivé à la course à pied ? Et au Kuristo ?
La santé et l’envie de bouger. Je n’étais pas sportif, mais j’aimais bien le sport. Le hic, c’était que ma condition physique ne me permettait d’aller bien loin. Je me souviens d'une de mes premières sorties où au bout de 2 km, j’étais à bout… En fouillant l’historique d’une app de running, début 2017, je faisais péniblement 5 km en plus de 42 minutes…
Puis, un jour, Mohammed, avec qui je travaillais à l’époque, m’a proposé d’aller courir en forêt de Soignes (le parcours ADEPS). Lors de cette sortie, il m’a parlé du Kuristo, de la bonne ambiance, et de l’approche conviviale du jogging par le club.
Quelques sorties plus tard, avec les encouragements du groupe qui revenait me chercher à l’arrière et le coaching de Léon, me voici membre du Kuristo.
Ton souvenir de course le plus mémorable ?
Je dirais le trail des Hautes Fagnes en septembre 2024. Paradoxalement, j’aimais et détestais le trail avant cette course. J’aimais l’idée de courir en pleine nature, profiter des paysages, courir sur les chemins, en forêt… Mais, je souffrais énormément dans les pentes, ce qui rendait ce format détestable…
Au moment de prendre le départ du trail des Hautes Fagnes, j'avançais sur mon trail le plus difficile à l’époque, 21 km et 1050 D+ annoncés. Et pour la première fois, la course s’est merveilleusement bien déroulée. Le parcours et les paysages étaient magnifiques, mais aussi, j’ai pris du plaisir du début à la fin. Là où avant, je finissais carbonisé dès la première montée, ce jour-là, j’arrivais, pour la première fois, à ralentir en montée, mais surtout à relancer une fois la côte passée…
Depuis, je fais une “fixette” sur le trail…
Et ton pire souvenir ?
Il suffit de remonter un petit mois en amont, au trail de l’eau blanche, 21 km et 640 D+ annoncés. Une indigestion alimentaire violente m’a clouée au lit les 3 jours et nuits avant le départ. Mais, ne voulant pas manquer le départ et l’après-midi chez notre JC national, je suis venu.
Kilomètre 1, superbes sensations. Kilomètre 2, je me dis qu’avec ces bonnes sensations, je pourrais petit à petit accélérer… Kilomètre 3, mon corps commence à se décomposer de l’intérieur… Les 18 kilomètres restants n’ont été que souffrance. À l’arrivée, j’avais des vertiges, je suis allé m’affaler à l’ombre de ma voiture pour reprendre mes esprits… Heureusement, la super ambiance et l’accueil de notre ami JC m’a remis sur pied pour l’après-midi ! J’avais soif de prendre ma vengeance sur le trail, et la date du THF (trail des Hautes Fagnes) est vite apparue.
Tu préfères les courses nature ou les courses urbaines ?
Je crois que mes réponses précédentes parlent d’elles-mêmes. Définitivement, les courses natures, pour la beauté du paysage, le terrain changeant et technique, mais aussi pour l’esprit du trail, que je ressens peut-être moins compétitif.
Néanmoins, j’aime aussi les courses urbaines, les 20 km de Bruxelles sont une vraie fête à laquelle j’adore participer… On a eu aussi l’occasion avec Aude de participer au galettathon avec des “ravitaillements” à base de galette des rois, ou encore, j'ai pu visiter en solo Oslo, en courant 21 km, un excellent moyen de repérer les bons spots à refaire plus doucement les jours suivants ! J’aime l’urbain, surtout quand c’est amusant, drôle et original. Un peu moins pour l’aspect “course pure”.
Tes hobby’s en dehors de la course ?
J’aime le sport en général, donc j'essaie de varier les plaisirs : natation, padel… Et même du kayak en avril pour la Run2Rame avec Quentin.
Avec ma fille, j’aime bien aussi tout ce qui tourne autour de la chasse aux trésors / énigmes comme le géocaching et l’escape game.
Ton entrainement préféré ?
J'aime bien varier, aussi bien le type d’entraînement que le parcours aussi. Mais, je prends beaucoup de plaisir à faire du fartlek.
La course que tu ne veux pas manquer ?
Je n’ai pas de course fétiche. J’essaie de faire les 20 km de Bruxelles chaque année, car c’est une vraie fête, mais j’en découvre de nouvelles super sympas chaque année.
Ton objectif de l’année ?
M’améliorer sur la technique de trail, l’utilisation des bâtons, pour allonger les distances et augmenter le D+.
Ton rêve ultime ?
En course à pied, si on m’avait dit un jour que je courrais autant, je ne l’aurais jamais cru. Alors, je n’ai pas vraiment de rêve. Je souhaite profiter un maximum et prendre du plaisir. Et ça marche aussi pour la vie en général, profiter, prendre du plaisir avec ma fille et gens qui m’entourent.
Un film/une série qui t’a marqué ?
Ma fille portant le prénom de l’une des protagonistes, je me dois de citer The Lord of the Ring avec minimum un visionnage de la version longue chaque année. Et j’ajouterai la saga Alien que je trouve indémodable.
Un livre que tu recommandes ?
Je suis plus BD que livre. Je citerai une de mes dernières lectures qui m’a beaucoup amusé “Valhalla Hotel” très bien résumé par bdfugue.com : “Un intriguant cocktail de « punchlines », de courses poursuites phénoménales, de personnages tous plus timbrés les uns que les autres et bien servi par un dessin ultra-dynamique”.
En livre “plus classique”, j’apprécie les livres de Mathias Malzieu, chanteur du groupe Dionysos (super musique au passage). Il a un talent certain pour se raconter en poésie dans des mondes étranges.
L’endroit de rêve où tu aimerais vivre ?
Bonne question, j’adore l’océan et le trail, alors il faudra trouver le meilleur des deux mondes.