
Après notre ami Momo, nous allons cette fois faire la connaissance d’une Kuristo bien plus récente. Laissons donc la parole à Véronique qui a choisi une façon bien originale de se présenter.
Quand je dis mon nom, j'ai l'habitude de dire Metrot, 'comme le métro, avec un t'.
Alors oui, Véronique Metrot, c'est un peu :
Comme une française, mais avec un peu de 'Belgitude'.
Je viens de Clermont-Ferrand, ville de Michelin et Volvic, dans laquelle je pense que peu d'entre vous se sont arrêtés. Vous me direz, même moi, j'en suis partie, car effectivement pas folichonne au niveau architectural ! Mais certains connaissent sûrement bien, parce que c'est sur l'autoroute A75, gratuite à l'époque de Giscard, qui relie Clermont à Montpellier.
J’ai quitté cette ville pour 'monter' dans le Grand Nord voilà 25 ans, avec plus d'années à Bruxelles qu'en France... même en l'écrivant cela me fait un choc !
Comme un 400m plat, mais avec des haies !
J'ai commencé la course à 12 ans et faisais déjà des triathlons ! Une course, un saut, un lancer.
Mon manque de succès aux lancers (on se demande pourquoi…) m'a naturellement poussée vers la course. Comme j'aime bien les challenges, j'avais mis des haies sur mon passage. Après quelques saisons de 100m haies, mon entraîneur a voulu que j'essaie le 320m haies, précurseur du 400 haies. Comme toute ado qui se respecte, j'ai un peu râlé, car c'était quand même 3-4 fois plus long et fatiguant. Mais il avait raison, j'ai vite battu des records et même fini 3ᵉ aux championnats de France des jeunes, à 17 ans.
Cela reste mon plus beau souvenir de course.
Comme une coureuse sur route qui fait quelques BW quand même.
J'ai arrêté la compétition à mon arrivée en Belgique pour me concentrer sur le travail qui débutait. J'allais courir de temps en temps avec les collègues, mais j'avais perdu un peu, beaucoup de ma superbe.
J'ai refait des triathlons (des vrais cette fois) avec mon mari : beaucoup de XS et 2 sprints, entre 2013 et 2019. Ces bras qui m'avaient déjà fait défaut pour les lancers m'ont encore lâchée en natation et c'était toujours avec appréhension que je rentrais dans l'eau !
Un déclic à 40 ans m'a fait reprendre la course plus sérieusement. J'ai découvert le BW et sympathisé avec une coureuse et amie depuis, qui m'a encouragée à rejoindre son club : le RCB. Les entraînements sur piste de Marc (Vanderlinden) m'ont rappelé ma jeunesse et fait progresser. J'ai fait quelques podiums au BW et au Run in Brussels depuis.
Comme celle qui préfère 10 km, mais qui a fini un marathon !
Vous aurez compris que jusqu'à présent, je préférais les 10-15 km. Mais en côtoyant des élèves de Marc qui font chacun plusieurs marathons par an, je me suis lancé le défi d'en faire un en 2022.
C'est à Eindhoven que j'ai été baptisée. Les conditions météo étaient parfaites, mon mari et ma fille (14 ans à l'époque) étaient là pour m'encourager et c'est donc avec fierté que j'ai terminé en 3h30.
Les 3 mois de préparation, souvent seule, même s'ils ont payé, ont été pénibles, ce qui me fait douter d'en refaire un autre prochainement... Après, il ne faut jamais dire « jamais ».
Comme une membre du RCB qui a découvert le Kuristo.
En septembre dernier, voyant que la situation sur la route empirait, surtout les mardis soir, jours d'entraînement à Boitsfort aux 3 tilleuls, j'ai cherché un club plus près de chez moi.
C'est sur Internet que j'ai découvert le Kuristo. Heureusement que je ne me suis pas arrêtée au style du t-shirt 😉, sinon je n'aurais pas découvert ce groupe sympathique, ouvert, qui aime mélanger les styles de courses et les entraînements.
J'ai enfin trouvé des acolytes pour sortir le dimanche et les entraînements piste du jeudi me conviennent aussi très bien ! Vous l'avez compris depuis, je suis plus adepte du tartan et du bitume que des racines et de la boue !
Pour finir en abrégeant, je dirais que :
Je n'ai pas encore d'objectif pour cette année, si ce n'est que de refaire des courses, car 2024 a été une année de pause après peut-être un trop-plein de compétitions justement. Mais l'envie revient.
Un film qui m'émeut toujours : 'Oh capitaine, mon capitaine'... Le Cercle des poètes disparus de Peter Weir.
Les livres de Franck Thilliez : 'Puzzle' et son ambiance dans un hôpital psychiatrique reste longtemps dans les esprits. Ses livres sont durs physiquement et mentalement, mais ils marquent !
L'endroit de rêve où j'aimerais vivre : sûrement pas Clermont-Ferrand !!! Mais un endroit où l'on peut faire son sport dans un club accueillant, rencontrer des gens sympas de tous horizons, avoir un travail intéressant et une vie culturelle fournie... Si Bruxelles avait un taux de pluviométrie un peu plus bas, cela pourrait presque y ressembler !!!
À bientôt sur la piste ou en forêt...
Véronique METRO avec un T